SOUS-BRANCHE ISSUE D’AYME BOCCON GIBOD

VIII Aymé Boccon Gibod , né à Jarsy vers 1702, y décédé le 15 mai 1767, à l'âge de soixante-cinq ans environ.
Il s'est marié, à l'âge de trente-deux ans environ, vers 1734 avec Andréaz Maison, née en 1710, décédée le 23 mai 1787, à l'âge de soixante-dix-sept ans, d'où :

1) Josettaz Boccon Gibod, né à Jarsy le 12 février 1735, y décédé le 16 février 1735, à l'âge de quatre jours.

2) Marie Boccon Gibod, né à Jarzy le 14 mars 1736.
Elle s'est mariée, à l'âge de vingt-sept ans, en 1764 à Jarsy avec Joseph Lachenal Taballet, fille de François.

3) Joseph Boccon Gibod, né à Jarsy le 6 juillet 1738, décédé à Jarzy le 22 août 1756, à l'âge de dix-huit ans.

4) André Boccon Gibod Qui suit en IX.

5) Pierre Boccon, Gibod , né à Jarsy le 9 juillet 1743.

6) Marie Boccon ,Gibod, né à Jarsy le 29 juin 1745.

7) Marie Boccon Gibod, né à Jarsy le 28 juillet 1745.

8) Josephta Boccon Gibod, né à Jarsy le 9 août 1747.

9) Nicolas Boccon Gibod Auteur de la sous-branche issue des Martin qui suivra.

10) Marie Françoise Boccon Gibod, né à Jarzy le 20 septembre 1752, décédé à Jarsy le 26 juillet 1773, à l'âge de vingt ans.

11) Elisabeth Boccon Gibod, née à Jarsy en 1757, y décédée le 5 juin 1768, à l'âge de onze ans.

IX André Boccon-Gibod , né à Jarsy le 17 juin 1741, décédé à une date inconnue.
Il a quitté Jarsy pour Paris avant 1764 car, cette année-là, il fait un don à son père de façon à doter sa sœur Marie pour son mariage.
Il n’est revenu en Savoie qu’en 1771, pour le partage des biens familiaux et a du couper complètement avec sa famille et son petit-fils a tenté de renouer avec un lointain cousin resté au pays.
Sur le document décrivant le partage, il est noté comme étant illettré : des trois frères, seul Pierre est capable de signer (d’un beau paraphe), les autres n’ont pu qu’écrire une « marque ». On peut voir ci-dessous le « signatures » des différents participants après quoi il est bien dit que ceux qui ont signés d’une marque sont illettrés:

Ils ont hérité, outre des terres assez nombreuses mais de peu de surface (environ trois hectares) d’une partie de la maison familiale qui est toujours visible à Etre. Celle-ci est ensuite passée aux descendants de Sigismond qui l’ont habitée jusqu’aux années 1930 : on ne trouve plus de Boccon-Gibod sur la commune au recensement de 1931.

 

 


Il devint notaire à Authon du Perche et propriétaire à Meslay le Vidâme.
Il s'est marié, à l'âge de 43 ans, le 5 février 1784, avec Marie-Antoinette Sablin à Saint Eustache de Paris, la paroisse de Chatelet-les-Halles. Marie Antoinette est née le 9 mars 1753 à Mariembourg (Ardennes) et décédée à Authon du Perche le 11 janvier 1838 .
D'où :

1) André François Joseph Boccon-Gibod Qui suit en XI.

X André François Joseph Boccon-Gibod, né à Paris (archives reconstituées de la paroisse St Paul) le 9 janvier 1785, décédé à Authon-du-Perche (Eure-et-Loir) le 27 novembre 1871, à l'âge de quatre-vingt-six ans.
Il a succédé à son père comme Notaire à Authon-du-perche, puis abandonné sa charge pour devenir premier suppléant de la Justice de Paix du canton d'Authon (à la naissance d'André Ernest en 1834).

Il s'est marié, à l'âge de vingt-huit ans environ, vers 1814 avec Lucie Fanelly Juquelier , née en 1796, décédée à Meslay-le-Vidame (Eure-et-Loir) en juillet 1872, à l'âge de soixante-seize ans, d'où :

1) Algire Antoinette Boccon-Gibod , née à Ceton (Orne) à une douzaine de kilomètres d’Authon) le 10 août 1815, décédée à Authon-du-Perche le 9 juillet 1867, à l'âge de cinquante et un ans.

2) Ester Boccon-Gibod, née à Ceton (Orne) en 1817.

3) Laurence Barbe Boccon-Gibod, née à Authon-du-Perche le 8 août 1818.
Elle s'est mariée, à l'âge de vingt-trois ans, le 14 novembre 1841 à Authon-du-Perche avec Pierre Édouard Fouchais de La Faucherie, Avocat Juge de Paix, né à Brou (Eure-et-Loir) le 17 mars 1799, y décédé le 7 décembre 1849, à l'âge de cinquante ans .

4) Louise Boccon-Gibod, née à Authon-du-Perche en 1819.

5) André Ernest Boccon-Gibod Qui suit en XII.

XI André Ernest Boccon-Gibod, né à Authon-du-Perche (Eure-et-Loir) le 12 novembre 1834, décédé en 1898, à l'âge de soixante-trois ans.
André Ernest a fait ses études à Orléans. Il y a rencontré Alexis Ratouis qui deviendra son beau-frère en épousant Clotilde de Limay. A la demande de son beau-père Henri de Limay il ajoutera son nom à celui de " de Limay " d'où les Ratouis de Limay.
Dans les années 1860, Ernest a fait la connaissance de Marie Sophie Rue qui vivait avec sa mère 66 rue de Clichy et l'a épousée le 4 mars 1863. Son camarade de classe, Alexis Ratouis, épousera Clotilde de Limay, la sœur de Marie Sophie et seule reconnue par son vrai père le jour de son mariage.
Ernest et Marie Sophie ont tout d'abord habité St Denis où il a acheté une charge de Greffier, et où il a poursuivi ses études de droit pour devenir Juge. C'est probablement à Saint Denis que sont nés leurs enfants Marie Laurence en 1864 et André en 1867
Il a été ensuite nommé juge de paix à Luzarches où ils seront pendant la guerre de 1870, puis successivement à St Denis, à Montmorency et enfin à Paris dans le 7ème arrondissement où il décédera en 1899 des suites d'une longue maladie.
Aux environs de 1879, suite à un héritage, ils ont acheté une propriété à Bligny cette maison sera revendue en 1906.
Les archives familiales conservent une relation épistolaire établie, à partir de 1885, avec son cousin resté au pays, Jean Baptiste, pour tenter de dresser son arbre généalogique. Parmi ses réponses, Jean Baptiste fait au juge une demande d'intervention afin d'obtenir pour son fils une place de facteur à Jarsy.

Il s'est marié, à l'âge de vingt-huit ans, le 4 mars 1863 avec Marie-Sophie Rue , fille d'Henry (1814-1888), Médecin et Marie Laurence Miquel (1814-1874), née à Gex (Ain) le 9 novembre 1841, décédée le 1er avril 1909, à l'âge de soixante-sept ans, d'où :

1) Marie-Laurence Boccon-Gibod, née en 1864.
Elle s'est mariée avec René Lacroix. Ils ont eu deux enfants sans descendance :
- Jacques (1894-1916), mort pour la France pendant la grande guerre,
- Marie Louise Renée (1891- …), artiste peintre. Elle a laissé dans la famille de nombreuses et très talentueuses aquarelles.


2) André Boccon-Gibod Qui suit en XIII.


XII André Boccon-Gibod, Avoué, né à Saint Denis le 23 juin 1867, décédé à Paris en 1959, à l'âge de quatre-vingt-onze ans.
Après de longues études de droit et un stage chez des avoués associés, il a repris l'étude de son ami Duclos qu'il n'abandonnera qu'après le retour de captivité de son fils Bertrand qui prendra alors sa succession.
En 1914, l’étude d’Avoué s’installe rue Cambon.
L’Etude est à l’entresol, l’appartement au-dessus. Ils communiquent par un escalier intérieur.
Pendant la guerre de 14, André, trop âgé, père de famille nombreuse, n’est pas mobilisable. Il s’occupe alors avec plusieurs personnalités parisiennes des réfugiés belges au «Foyer Franco-Belge» Il y a là Edith Wharton, André Gide. Citons le Journal de ce dernier, au 16/01/1916: "Un pneumatique de del Marmol qui m'appelle d'urgence au Foyer où je retrouve C. Lauris, Boccon-Gibauld "

Extrait de l’allocution du président de la chambre des avoués en 1946
« En 1914, votre classe n’étant plus mobilisable, vous cherchiez aussitôt à employer votre activité pour le bien commun. La retraite de la Marne ayant provoqué l’exode de nombreux habitants de la Belgique et du Nord de la France, vous leur veniez en aide vous consacrant plus particulièrement aux avoués et avocats belges avec un tel dévouement, que le gouvernement belge vous décernait la décoration de l’ordre de Léopold. »
En 1916 Jacques Lacroix, frère de Renée meurt au front, Laurence reçoit des lettres de condoléances d’André Gide, Charles du Bos, ...
Yvonne, son épouse a écrit: « Ces premières années furent consacrées aux soins donnés à mes enfants et bientôt à leur éducation. Comment ne pas dire le souvenir ému que je conserve de mademoiselle Hattemer qui m’apprit la valeur du travail consciencieusement accompli et la méthode pour inculquer cette conscience aux jeunes intelligences ?»
« La période qui s’écoula entre les deux guerres fut remplie par les examens, les concours, les mariages.
Heureusement il y a les vacances et Saint Pierre, le paradis de leur enfance et leur jeunesse. André et Yvonne louent ce rendez-vous de chasse, ancien monastère au cœur de la forêt de Compiègne. Il n’y a ni eau courante ni électricité mais il y a le téléphone.
1939: de nouveau la guerre, qui vient détruire tant d’harmonie. Les cinq garçons sont mobilisés.
François, père de famille nombreuse sera vite démobilisé.
Christian meurt de la suite de ses blessures en 1940
André et Bertrand sont faits prisonniers en 1941 et restent 4 ans à l’Oflag
Raymond entre dans la « Résistance ».
C’est la fin de Saint Pierre, qui restera à jamais le paradis perdu, ressuscité, il y a quelques années, au cours d’une fête inoubliable organisée par nos parents.
Yvonne avait écrit: « Le samedi 9 septembre 1939 nous quittons Saint-Pierre le cœur serré, pressentant que nous disions à cette demeure un adieu définitif. »

André s'est marié, à l'âge de trente-six ans, le 18 janvier 1904 à Saint Denis avec Yvonne de Joly , fille d'Edmond Jean Baptiste Théodore (1824-1892) et Louise Gréterin (1840-1918), née à Paris le 12 avril 1879, décédée en 1961, à l'âge de quatre-vingt-un ans, d'où :

XIII - 1 André Boccon-Gibod, né le 1er janvier 1905, décédé en 1983, à l'âge de soixante-dix-huit ans.
Il s'est marié, à l'âge de trente ans, en 1935 avec Nicole Olivier.

XIII - 2 François Boccon-Gibod, né le 22 juin 1906, décédé en 2000, à l'âge de quatre-vingt-treize ans. Il s'est marié, à l'âge de vingt-six ans, en 1933 avec Simone Taillefer, décédée en 1946.
Après environ un an de veuvage, François s'est marié une seconde fois, à l'âge de quarante ans, en 1947 avec sa belle-sœur Geneviève Goudchaux.

XIII - 3 Christian Boccon-Gibod, né en 1908, décédé en 1940, à l'âge de trente-deux ans.
Il s'est marié, à l'âge de vingt-huit ans, en 1936 avec Geneviève Goudchaux.

XIII - 4 Bertrand Boccon-Gibod , né le 28 avril 1911, décédé en 1964, à l'âge de cinquante-deux ans.
Il s'est marié, à l'âge de vingt-six ans, en 1938 avec Marie-Jeanne Lermoyez, décédée à Paris le 6 juin 2005.

XIII - 5 Raymond Boccon-Gibod , né le 24 novembre 1912, décédé à Paris le 8 juillet 2004, à l'âge de quatre-vingt-onze ans.
Ancien élève de Polytechnique, il a commencé par faire carrière dans l'armée. Démobilisé après juin 1940, il a été embauché comme ingénieur chez Péchiney. Il est rentré rapidement dans la Résistance, il a été fait prisonnier par les Allemands. Il s'est évadé avec quelques compagnons en sautant du train qui les emmenait vers les camps de concentration en Allemagne. Il a terminé la guerre en restant en France dans la clandestinité.
Après la guerre, il est retourné chez Pechiney où il a terminé sa carrière comme Président d'une filiale, l'Aluminium Français à Bruxelles.
Il s'est marié, à l'âge de vingt-cinq ans, le 11 décembre 1937 avec Anne O'Byrne, fille d'Henry II (1874-1938), colonel et Yvonne du Cheyron du Pavillon (1881-1957), née à Pamiers (Ariège) le 25 octobre 1918, décédée à Paris le 14 novembre 2003, à l'âge de quatre-vingt-cinq ans, inhumée dans la même localité le 18 novembre 2003.