Génération I

 

1) Anne O'Byrne, fille d'Henry II (1874-1938) et Yvonne du Cheyron du Pavillon (1881-1957), née à Pamiers (Ariège) le 25 octobre 1918, décédée à Paris le 14 novembre 2003, à l'âge de quatre-vingt-cinq ans, inhumée dans la même localité le 18 novembre 2003.

Elle s'est mariée, à l'âge de dix-neuf ans, le 11 décembre 1937 avec Raymond Boccon-Gibod, fils d'André (1867-1959), Avoué et Yvonne de Joly (1879-1961), né le 24 novembre 1912, décédé à Paris le 8 juillet 2004, à l'âge de quatre-vingt-onze ans.
Ancien élève de Polytechnique, il a commencé par faire carrière dans l'armée. Démobilisé après juin 1940, il a été embauché comme ingénieur chez Péchiney. Il est rentré rapidement dans la Résistance, il a été fait prisonnier par les Allemands. Il s'est évadé avec quelques compagnons en sautant du train qui les emmenait vers les camps de concentration en Allemagne. Il a terminé la guerre en restant en France dans la clandestinité.
Après la guerre, il est retourné chez Pechiney où il a terminé sa carrière comme Président d'une filiale, l'Aluminium Français à Bruxelles.

Génération II

2) Henry II O'Byrne, colonel, fils d'Henry Ier (1842-1898) et Elisabeth du Bourg (1842-1946), né à Saint Géry le 23 mars 1874, décédé en 1938, à l'âge de soixante-trois ans.
Officier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre. Il finit la guerre de 1914/1918 comme Chef de Bataillon au 76e régiment d'Infanterie. Puis il fit des études de droit (Doctorat) pour entrer dans la Justice militaire. Il mourut en 1938, Colonel de la Justice Militaire à Besançon.

Il s'est marié, à l'âge de vingt-huit ans, le 17 mars 1903 à La Gaubertie (Dordogne) avec Yvonne Du Cheyron du Pavillon (1881-1957).


A cette génération se situe Gabriel O’Byrne, frère d’Henry.
Entré dans la Marine en 1896, lieutenant de Vaisseau en 1910, il a commandé successivement les sous-marins "ANGUILLE", en 1911, puis le "CURIE", faisant partie de la 2ème escadrille de la 1ère Armée navale basée à Bizerte en novembre 1912. Le 20 décembre 1914, le submersible a été pris dans les filets et coulé lors d'une tentative d'attaque du port austro-hongrois de Pola (Croatie). Il est décèdé des suites de ses graves blessures.
Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre. Cité à l'ordre de l'Armée navale : "A fait preuve du plus grand héroïsme en pénétrant au fond d'un port ennemi malgré la multiplicité des moyens de défense, a lutté avec la plus grande énergie pour échapper à l'ennemi, et a coulé le bâtiment pour éviter qu'il ne tombe entre ses mains.".
Sa famille constitue « les O'Byrne de la place des Cordeliers » à Rabastens.


3) Yvonne du Cheyron du Pavillon, fille de Paul (1839-1894) et Elisabeth de Couhé de Lusignan (1843-1911), née à La Gaubertie (Dordogne) le 3 septembre 1881, décédée en 1957, à l'âge de soixante-quinze ans.

Génération III


4) Henry Ier O'Byrne , fils d'Edward Henry (†1862) et Gertrude de Rey de Saint Géry (°1805), né en 1842, décédé en 1898, à l'âge de cinquante-six ans.
Il s'est marié, à l'âge de trente et un ans, en avril 1873 avec Elisabeth du Bourg, fille de Gabriel et Philippine du Bourg (†1857), née en 1842, décédée en 1946, à l'âge de cent trois ans.


5) Elisabeth du Bourg, fille de Gabriel et Philippine du Bourg (†1857), née en 1842, décédée en 1946, à l'âge de cent trois ans.


6) Paul du Cheyron Du Pavillon, Comte romain, fils de Ludovic (1804-1870) et Joséphine de Bellot (1811-1875), né à Bordeaux (Gironde) le 12 août 1839, décédé à La Gaubertie (Dordogne) le 20 juin 1894, à l'âge de cinquante-quatre ans.
Par bref du 16 janvier 1866, le Pape Pie IX lui conféra pour lui et ses descendants le titre romain de comte. Chevalier de Saint Sylvestre et de Charles III d'Espagne.
Maire de Saint Martin des Combes dès l'âge de 25 ans (1864), puis maire de Clermont de Beauregard à la mort de son père en 1870 et ce jusqu'à sa mort en 1894.
Par ses généreuses largesses, il continua l'œuvre des siens en dotant le pays jusque là largement déshérité, de chemins et de routes.
II acheva la reconstruction de l'église de Clermont en Beauregard et commença la restauration de celle de Saint Martin des Combes.
II se maria avec Elisabeth de COUHE de LUSIGNAN, le 30 janvier 1866, le jour du 33ème anniversaire du mariage de ses parents, en la chapelle du Palais épiscopal de Poitiers. La bénédiction nuptiale fut donnée par Monseigneur Pie, évêque de Poitiers.
Leur voyage de Noces consista en un double pèlerinage : à Rome, où ils furent affectueusement reçus par le Pape Pie IX, et à Frohsdorf, où ils furent accueillis par le Comte de Chambord.
Ils eurent 10 enfants, 5 garçons et 5 filles, dont la dernière fût Yvonne du Cheyron du Pavillon qui suit.
L'aîné, Jean du Cheyron du Pavillon, hérita de La Gaubertie.
Il meurt le 20 novembre 1894 à 55 ans à La Gaubertie. Sa fille Yvonne avait 13 ans.

Il s'est marié, à l'âge de vingt-six ans, le 30 janvier 1866 à Poitiers (Vienne) avec Elisabeth de Couhé de Lusignan (1843-1911).


7) Elisabeth de Couhé de Lusignan, fille de Jules (1811-1883) et Louise-Charlotte de Vanssay (1814-1858), née à Château de la Barre (Sarthe) le 30 décembre 1843, décédée à La Gaubertie (Dordogne) le 23 mai 1911, à l'âge de soixante-sept ans.
La Maison de Lusignan est une dynastie noble du Poitou originaire du Limousin, attestée depuis le Xe siècle et qui a donné des comtes de la Marche, d’Angoulême, des rois de Jérusalem puis de Chypre et d’Arménie.
Selon la légende, elle descend de la fée Mélusine et de son mari Raymondin.


Génération IV


8) Edward Henry O'Byrne, fils de John Dominick (†1824) et Elisabeth O'Byrne, décédé à Saggard le 2 mai 1862.
C’est à Paris, le 22 novembre 1828, qu’a lieu le mariage Edward Henry O’Byrne avec Gertrude de Rey de Saint Géry, fille de Jean-Jacques-Augustin (1771-1847) et Christine Mac Carthy Riagh (°1772), née en 1805. d'où :

1) Mary O'Byrne
2) John II O'Byrne
3) Edward II O'Byrne, Zouave Pontifical achète Saint Géry, né en 1837, décédé en Irlande en 1890, à l'âge de cinquante-trois ans.
4) Henry Ier O'Byrne

Le roi Charles X est le témoin représenté de Gertrude de Rey.
En 1829 et en 1830, les O’Byrne firent un voyage à Rome et à Nice sur leur yacht : le MAEVA dont la maquette est à St Géry. Fin juin 1830, ils assistèrent à Toulon, de leur bateau, au défilé de la flotte qui partait pour l’expédition d’Alger.
Néanmoins, ils s’intéressaient à St Géry, maison de la famille Rey et en 1832, Edward Henry O’Byrne acheta la plus grande partie de la forêt de Giroussens ainsi que la petite métairie de Sourdas où il installa un élevage de vaches laitières.
Jean Jacques de Rey a reçu de nombreux témoignages de gratitude de Charles X, dont quelques Sèvres sont toujours à St Géry.
En 1830, après l’abdication de Charles X, le roi Louis Philippe l’admet à faire valoir ses droits à la retraite du Conseil d’Etat, sur sa demande. Il a 59 ans et se retire à St Géry.
Le marquisat de Milhars est vendu en 1830. L’hiver 1830 fut excessivement rigoureux. Le Tarn gela. Les charrettes purent y passer à sec et suivant l’usage, on alluma de grands feux au milieu de la rivière.
En 1838, Edward Henry O’Byrne, poussé par son beau père Jean Jacques de Rey, acheta la métairie de Fongrave et y réalisa de grands travaux, en particulier d’assainissement, qui ne furent pas très rentables. Plus tard, cette métairie de Fongrave revint à Mary O’Byrne, épouse de M. de Maistre.
En 1841, Edward Henry O’Byrne vendit son petit yacht, la Médora et s’adonna à l’agriculture et à la chasse. Ce fut également l’année du décès de Marie O’Kelly, veuve de Clément de Rey.
Les étés se passaient le plus souvent pour les O’Byrne à Bagnères de Bigorre, en randonnées en montagne, à pied et à cheval pour les enfants, et à la chasse pour le frère. Mais ils vont aussi à Nice séjournant souvent chez les Maistre.
En 1862, Edward Henry O’Byrne meurt en Irlande et demande à être enterré à Saggart.


10) Gabriel du Bourg, fils d'Armand (1778-1831) et Eugénie d'Escouloubre.
Il s'est uni avec (11) Philippine du Bourg, fille de Joseph et Suzanne de Cardaillac, décédée en 1857.

12) Ludovic du Cheyron du Pavillon, fils de François (1774-1831) et Jeanne Antoinette, Laurentine Eustoquie de Souillac (1775-1855), né à Paris le 9 janvier 1804, reçu au baptême dans la même localité le 14 janvier 1804, à l'âge de cinq jours, décédé à La Gaubertie (Dordogne) le 12 novembre 1870, à l'âge de soixante-six ans.
II a commencé la reconstruction de l'église de Clermont de Beauregard
Il s'est marié, à l'âge de vingt-neuf ans, le 30 janvier 1833 à Bordeaux (Gironde) avec Joséphine de Bellot (1811-1875).


13) Joséphine de Bellot, fille de Jean-Baptiste et Antoinette-Marie de Ségur-Cabanac, née en 1811, décédée en 1875, à l'âge de soixante-quatre ans.
Famille de BELLOT
Originaire de Guyenne, la famille de BELLOT fut anoblie en 1594 pour services militaires.
Antoine de BELLOT (116) était capitaine au régiment de Guyenne. II se maria avec la fille du Gouverneur de Québec : Charlotte de RAMEZAY (117) en 1758.
Leur fils Jean-Baptiste de BELLOT (58), fût Chevalier de l'Ordre Royal et militaire de saint Louis, Capitaine de Vaisseau de la Marine Royale.
Marié avec Antoinette-Marie de SEGUR-CABANAC (59), ils eurent deux filles :
- Joséphine de BELLOT (29),
- Marie-Herminie, célibataire, morte en 1894.


14) Jules de Couhé de Lusignan, fils de Tite (1779-1832) et Sophie Piet de Beaurepaire (1781-1857), né en 1811, décédé en 1883, à l'âge de soixante-douze ans.
Il s'est marié, à l'âge de vingt-sept ans, le 24 juillet 1838 à La Barre avec Louise-Charlotte de Vanssay (1814-1858).


15) Louise-Charlotte de Vanssay, fille de Charles-Achille (1779-1875) et Charlotte-Louise de Vanssay, née à Paris le 24 septembre 1814, décédée à La Barre le 18 mars 1858, à l'âge de quarante-trois ans.