Génération V
16) John Dominick O'Byrne, fils d'Edward (1760-1806) et Mary Devine (1770-1790),
décédé en 1824.
John-Dominik O'Byrne épousa en 1798 Elizabeth O'Byrne cousine éloignée
qui descendait en ligne directe de Redmond, 3e fils de Feagh Mac Hugh
le fameux chef de la lutte contre les Anglais dans le Wicklow dans les
années 1590. Elle était la fille d'Henry O'Byrne d'Allardstown
(comté de Louth). Elle apporta lors de son mariage des terres du
comté de Louth.
Dans sa jeunesse John-Dominik O'Byrne faisait partie des United Irishmen,
association fondée en 1791 par Wolf Tone rassemblant des Catholiques
et des Protestants, pour lutter pour l'indépendance de l'Irlande.
Lors de la rébellion de 1798, il était l'ami de M Esmond
un des meneurs qui fut pris et pendu par les Anglais à Dublin.
Sans vouloir assister à l'exécution, il alla sur le passage
du cortège pour lui dire un dernier adieu, ce qu'Esmond reconnut
par un signe imperceptible (Archives de St Géry).
Elizabeth O'Byrne mourut assez jeune, après la naissance de sa
fille Eliza. Son mari John-Dominik O'Byrne s'occupa de ses enfants avec
beaucoup de difficultés car il voyageait beaucoup pour ses affaires.
Il venait souvent en France et s'y trouvait au moment du traité
d'Amiens en 1804, et fut interné à Verdun comme sujet britannique.
C'est pour ces raisons qu'il confia ses enfants à sa sœur
Cécilia, épouse Mac Carthy qui vivait à Bordeaux.
Ces Mac Carthy, cousins de ceux de Toulouse étaient établis
à Bordeaux depuis le milieu du 18 ème siècle. De
son mariage avec Mac Carthy, Cécilia O'Byrne eut 2 enfants Denis
et Eliza, cousins germains d'Edward-Henry, Pauline et Elizabeth O'Byrne.
Eliza Mac Carthy épousera M de Seguin.
John-Dominik mourut en 1824 à Bordeaux lors d'un séjour
chez sa sœur.
Il s'est marié en 1798 avec (17) Elisabeth O'Byrne, fille d'Henry
et Anne Coleman, d'où :
1) Edward Henry O'Byrne Qui suit.
2) Pauline O'Byrne.
3) Eliza O'Byrne.
18) Jean-Jacques-Augustin de Rey de Saint Géry, fils de Clément
(1731-1794) et Marie O'Kelly Farell, né en 1771, décédé
en 1847, à l'âge de soixante-quinze ans.
Pendant toute cette période dramatique pour les Rey, Jean Jacques
après avoir quitté Mayence (Allemagne) passa les années
1792 et 1793 en Irlande et à Worcester en Angleterre chez des parents
de sa mère O’Kelly. Sa ressemblance avec les O’Kelly
lui facilita l’accueil de ses cousins.
Il rencontra en Irlande Edward O’Byrne et son fils John Dominick
avec qui il se lia d’amitié. Il y rencontra également
des Dillon et des O’Farrell qui témoignèrent de sa
présence en Irlande pour son éducation, afin d’étayer
son dossier pour le faire rayer de la liste des émigrés.
(Témoignages aux archives, recueillis en Irlande devant l’Ambassadeur
de France).
Début 1794, il décida de s’engager dans l’armée
autrichienne pour se battre contre les armées de la révolution
française, dans un régiment de Hussards hongrois, comme
irlandais sous le nom de Farrell. Son sabre de hussard est conservé
à la bibliothèque de St Géry. Il fut blessé
au combat, fait prisonnier, perdit en partie l’usage de sa jambe
gauche, s’échappa et revint en France en avril 1797.
Dès son retour à Saint Géry, Jean Jacques de Rey
reprit très vite son activité. Mais sa fortune est très
amoindrie à la suite des décisions prises pendant la révolution,
particulièrement par la perte des droits féodaux.
En octobre 1797, il obtint de Justin Mac Carthy la main de sa fille Christine,
mais en août 1798 il se brouilla avec le célèbre bibliophile
qui considérait avec un certain dédain ces Rey dont la fortune
avait beaucoup baissé.
Cependant Christine Mac Carthy tenait fermement à son mariage avec
Jimmy de Rey et après trois sommations par huissier à son
père, elle finit par obtenir son consentement.
En 1798, Marie de Rey, sœur aînée de Jean Jacques, épousa
Mr. de Castelbajac qui avait dix ans de moins qu’elle. Le mariage
eut lieu dans les salons de St. Géry car la chapelle n’avait
pas été rendue au culte. Ils séjournèrent
souvent à St Géry dans la chambre au dessus de celle du
Cardinal.
Les difficultés persistent, on envisage de vendre St Géry.
Jean Jacques de Rey et Castelbajac se cachent pour échapper à
la conscription.
Le 2 février 1799, Jean Jacques de Rey épousa Christine
Mac Carthy.
En 1808, Jean Jacques de Rey est nommé membre du Conseil Général
par décret impérial. Mais sous le 1er Empire, la réaction
contre le régime impérial était forte. Tous les Rey
et leurs cousins étaient membres d’une association royaliste,
soit disant secrète, portant un anneau au doigt comme signe de
ralliement.
En 1814, Jean Jacques de Rey prend parti avec fougue pour Louis XVIII.
Il est décoré par le roi de l’Ordre du Lys, et de
l’Ordre du Brassard, puis il part en Irlande pour les affaires de
sa femme. On sait qu’il y retrouva les O’Byrne en 1815.
En 1814, lors de la bataille de Toulouse entre les Anglais de Wellington
et les troupes françaises du Maréchal Soult, St Géry
fut obligé de loger une compagnie de l’armée française
et pour éviter quelques exactions, la vieille marquise douairière
invita à sa table quelques officiers français qui croisèrent
des officiers irlandais de l’armée anglaise, dont Henry O’Kelly
venu rendre visite à sa tante.
En 1815, Jean Jacques de Rey est élu Député du Tarn.
A St Géry, il réalise la nouvelle salle à manger
dans le style Wedgwood et finit la terrasse.
En 1821, il est fait Chevalier de l’Ordre Royal de la Légion
d’Honneur, John Dominick O’Byrne son ami vient lui rendre
visite à St Géry.
De 1820 à 1830, les Rey vivent la plupart du temps à Paris.
Ils habitent au 11 de la rue Caumartin.
En 1824, Jean Jacques de Rey est nommé membre du Conseil d’Etat,
nomination renouvelée en 1828. En 1826, Clémentine de Rey
épouse Mr. de Raynaud.
En 1826 et 1827, ses filles Marcelline et Elise de Rey meurent et sont
enterrées à Picpus, cimetière établi à
proximité de la fosse commune où se trouve enterré
leur Grand Père Clément de Rey. Cela explique la tristesse
et l’austérité de la famille. La religion catholique
tenait une grande place dans la vie de tous, imprégnant les réflexions
et rythmant les journées. Jean Jacques de Rey lisait son bréviaire
quotidiennement. Sur le plan politique, la décapitation de Clément
de Rey avait définitivement attaché toute la famille à
la royauté de droit divin et en particulier à Charles X.
Louis Philippe et sa famille, Napoléon Bonaparte et tout ce qu’ils
représentaient étaient honnis à St Géry.
En 1838, Jean Jacques de Rey vendit l’hôtel des Rey situé
au 4 rue de la Madeleine à Toulouse, à la fois parce qu’il
n’avait plus à habiter à Toulouse, pour des raisons
professionnelles et aussi pour des problèmes financiers.
Le 14 septembre 1847, Jean Jacques de Rey, dernier descendant mâle
de la famille meurt à St Géry, au milieu des siens.
C’est la fin de nos ancêtres Rey.
Il s'est marié, à l'âge de vingt-huit ans, en 1799
avec (19) Christine Mac Carthy Riagh fille de Justin (1744-1811) et Marie
Wimfride Tuite de Tuitestown, née en 1772.
Ils eurent huit filles :
- Clémentine née en 1800, épouse Mr. de Raynaud.
- Christine née en 1801, épouse Tom Russell ami d’Edward
Henry O’Byrne.
- Marcelline née en 1803, célibataire.
- Adélaïde née en 1804, célibataire.
- Gertrude, née en 1806 épouse Edward Henry O’Byrne.
- Elisabeth née en 1808, célibataire.
- Anne Angèle née en 1810, célibataire.
- Gabrielle, née en 1813, épouse Mr de Marliave.
20) Armand du Bourg, Chevalier de Malte, fils de Mathias (1746-1791) et
Jeanne Marie d'Arboussier, né en 1778, décédé
en 1831, à l'âge de cinquante-deux ans.
Il s'est marié, à l'âge de vingt-cinq ans, le 7 septembre
1803 avec (21) Eugénie d'Escouloubre .
22) Joseph du Bourg.
Il s'est uni avec (23) Suzanne de Cardaillac .
24) François du Cheyron du Pavillon, fils de Raymond (1727-1791)
et Catherine Du Reclus de Gagnac (1751-1833), né à La Gaubertie
(Dordogne) le 2 octobre 1774, y décédé le 15 août
1831, à l'âge de cinquante-six ans.
II fut député de la Dordogne de 1816 à 1822.
Décédé le 15 août 1831, il est inhumé
au cimetière de Clermont de Beauregard.
Il s'est marié, à l'âge de vingt-quatre ans, le 6
juillet 1799 à Toulouse (Haute-Garonne) avec (24) Jeanne Antoinette,
Laurentine Eustoquie de Souillac (1775-1855).
25) Jeanne Antoinette, Laurentine Eustoquie de Souillac, fille de Jean-Georges
(1718-1792) et Lucresse de Joubert (1748-1825), née à Bardou
(Dordogne) le 24 octobre 1775, décédée à La
Gaubertie (Dordogne) le 28 septembre 1855, à l'âge de soixante-dix-neuf
ans.
26) Jean-Baptiste de Bellot, fils d'Antoine et Charlotte de Ramezay.
Il s'est uni avec (27) Antoinette-Marie de Ségur-Cabanac .
28) Tite de Couhé de Lusignan, fils de René (1736-1795)
et Marie-Sophie Du Bouex de Villemort (1749-1834), né en 1779,
décédé en 1832, à l'âge de cinquante-deux
ans.
Il s'est marié, à l'âge de vingt-six ans, en 1805
avec Sophie Piet de Beaurepaire (1781-1857).
29) Sophie Piet de Beaurepaire, née en 1781, décédée
en 1857, à l'âge de soixante-quinze ans.
30) Charles-Achille de Vanssay, Baron de l'Empire, fils de Charles IV
(1751-1792) et Marie-Pascale Edme Des Ruaudieres, né en 1779, décédé
en 1875, à l'âge de quatre-vingt-quinze ans.
Il s'est marié, à l'âge de trente et un ans, le 26
septembre 1810 avec (31) Charlotte-Louise de Vanssay, fille d'Achille-Pierre
et Louise-Bonne La Fleche de Grand Pré.
Génération VI
32) Edward O'Byrne, dit le catholique, né en 1760, décédé
en 1806, à l'âge de quarante-six ans.
Edward of Mullinahack ne bénéficia, jeune homme, comme héritage
de son père que d'une somme de 70 livres sterling. Réduit
à la pauvreté, il n'eut d'autres ressources que d'entrer
dans les affaires et le commerce. Il y fit une fortune considérable
en quelques années qu'il partagea entre ses enfants à sa
mort. C'était un fort bon chrétien. Il fonda le premier
Comité Catholique Irlandais qui se battit pour obtenir la liberté
d'exercer la religion catholique. En qualité de Président
de ce comité il conduisit à Londres auprès du roi
Georges III une délégation irlandaise qui obtint en 1792
d'importantes concessions en matière de liberté du culte.
Il épousa en première noce (33) Mary Devine, dont il eut
plusieurs enfants :
1) John Dominick O'Byrne
2) Mark O'Byrne, décédé en 1856.
3) Gérald O'Byrne.
4) Cécilia O'Byrne qui épousa un Mac Carthy de Bordeaux.
Après la mort de sa première femme Mary Devine, Edward, dit le Catholique, épousa une demoiselle Mathew de la famille des Lords Landaff qui avait des biens dans le Tipperary.
34) Henry O'Byrne.
Il s'est uni avec (35) Anne Coleman .
36) Clément de Rey de Saint Géry, fils de Jean-Jacques
(1687-1744) et Marie Anne de Foucaud (1704-1777), né en 1731, décédé
à Paris en 1794, à l'âge de soixante-trois ans.
le second des enfants, obtint sa licence de droit en 1749 à 18
ans.
En 1754, il reprend la charge de Conseiller au Parlement de Toulouse de
son père.
A 25 ans en 1755, il entre en possession de l’héritage paternel
et règle les partages avec ses frères et sœurs.
En 1767, il épousa (37) Mary O’Kelly Farrell, fille de Denis
O’Kelly Farrell et de Marie Dillon, sœur d’Arthur Dillon,
archevêque de Toulouse de 1758 à 1762 qui laissa son nom
à un cours le long de la Garonne.
Par sa femme, il entre en relation de cousinage avec la colonie Irlandaise
de Toulouse et de Bordeaux. Jean Jacques O’Kelly est très
souvent à St Géry auprès de sa sœur. Marie O’Kelly
Farrell est très jeune (15 ans) lors de son mariage. Elle est orpheline
et a pour tuteur et curateur l’Abbé Fitzimon, ami de son
père, avec qui elle aura des problèmes judiciaires à
propos de leur héritage paternel. (Archives nombreuses concernant
les O’Kelly).
Clément de Rey et Marie O’Kelly Farrell auront trois enfants
:
- Marie (1768-1854) qui épousa Mr. de Castelbajac.
- Adélaïde (Liddy) (1770-1859) célibataire (voir dans
la galerie de St Géry l’inscription Liddy est une sotte…)
- Jean-Jacques (1771-1847).
Marie Anne de Foucaud, veuve de Jean Jacques de Rey mourut en 1777 en
faisant de son fils Clément son héritier universel.
Dès 1765, Clément avait entrepris la rénovation du
château de St Géry, selon les plans tracés par son
père, pour en faire la ‘‘maison des champs’’
d’un riche conseiller au parlement de Toulouse. Ces travaux seront
réalisés par une petite équipe de maçons ce
qui prendra du temps.
Il commença par l’aménagement des jardins du parc,
des fontaines et par des plantations d’arbres, ifs, ormeaux et lauriers
roses. En 1767, l’orangerie est finie. Les écuries sont construites
en 1777. Pour l’aménagement des façades, on peut penser
que Clément de Rey ait pu être influencé par les plans
et façades réalisés à cette époque
à Toulouse. La façade actuelle du château sera terminée
en 1785. Sept arches de la terrasse seront construites de 1784 à
1787. La chapelle fut consacrée en novembre 1784 par Monseigneur
de Bernis.
Les documents des archives de cette époque témoignent de
la grande activité des Rey, sur le plan familial, amical et professionnel.
La nombreuse correspondance reçue par Mr. de Rey et par sa femme
prouve l’importance et la qualité de leurs relations. La
fameuse lettre de Lapérouse à Mme de Rey, en 1785, à
la veille de son départ pour son dernier voyage, en est une preuve
manifeste. Les vacances parlementaires voient toute la famille se retrouver
à St Géry.
Quelques tableaux dans la galerie de St Géry restituent l’ambiance
de cette époque, en particulier un portrait de J.J. O’Kelly
Farrell (frère de Marie) à l’âge de 15 ans,
un portrait du même O’Kelly en habit lilas galonné
à l’époque de son mariage avec Melle de Béarn,
dont le portrait se trouve à côté. Deux portraits
de Marie de Rey et de sa sœur Liddy à rubans roses et à
rubans bleus sont dans les salons ainsi que celui de Jean Jacques enfant.
Un portrait de Madame French amie de Marie de Rey, épouse de Clément,
présente une dame en ‘‘costume assez singulier’’.
Les portraits de Denis Mac Carthy en habit de velours brun clair, de sa
femme en robe blanche avec dentelles et de leur fils Justin, jeune, habillé
de rouge sont également dans la galerie de St Géry.
Les premiers temps de la Révolution ne paraissent pas modifier
les habitudes des Rey et ce, jusqu’en 1790 où les parlements
de France sont supprimés.
Clément de Rey ordonne alors à son fils Jean Jacques, qui
avait 19 ans et l ‘envie en ‘‘émigrant d’aller
combattre les révolutionnaires’’, de se rendre à
Mayence chez son oncle O’Kelly pour y poursuivre son éducation.
Jean Jacques O’Kelly, grâce à son mariage avec Mademoiselle
de Béarn avait été nommé par Louis XVI ambassadeur
du roi de France auprès du grand électeur de Mayence, ce
qu’il était toujours en 1790.
En France, les Rey commencent à sentir les effets de la Révolution.
Leurs revenus baissent du fait de l’application de la suppression
des privilèges nobiliaires.
Jean Jacques O’Kelly et son neveu James de Rey (ou Jimmy, surnoms
de Jean Jacques) restèrent à Mayence jusqu’à
la fin de 1791. De là, ils partirent en Irlande et en Angleterre.
A Toulouse, les Rey sont soupçonnés, leurs déplacements
contrôlés et leurs revenus forts réduits.
En mars 1792, une troupe de gens armés envahit le château
de St Géry en exigeant les titres de propriétés du
citoyen Rey, afin de bénéficier de l’abolition des
privilèges et des redevances foncières. Cela porta un coup
certain à la fortune des Rey et aussi à celle des O’Kelly.
En mars 1793, les aristocrates sont déclarés « hors
la loi » et en mai 1793, Clément de Rey est enfermé
à la prison de la Visitation à Toulouse, tandis que sa femme
est prisonnière aux carmélites. Gravement malade, elle sera
transférée chez elle, rue de la Madeleine, gardée
par une sentinelle qu’elle appointera.
Quelques mois plus tard, ils sont libérés provisoirement.
Le 17 mars 1794, Clément Rey est à nouveau enfermé
à la Visitation puis transféré à Paris à
la Conciergerie avec tous les parlementaires toulousains, par petites
étapes du 15 juin au 4 juillet 1794.
Tous ses biens sont mis sous séquestre.
Le 6 juillet 1794, il est condamné à l’échafaud
sans jugement et guillotiné le même jour. Il a pu pendant
son transfert et quelques heures avant d’être exécuté,
faire passer à sa femme et à ses enfants des lettres fort
émouvantes qui sont conservés aux archives, grâce
à Madame Gauthier, femme de chambre des Rey qui les transmit à
sa famille ; elle avait suivi Clément de Rey et assista à
son exécution.
Marie O’Kelly, veuve Rey réussit à faire rayer son
fils Jean Jacques de la liste des émigrés et à faire
lever le séquestre sur ses biens en juin 1795.
En septembre 1795, accompagnée de ses deux filles, elle part pour
la Suisse, se reposer. Elle revint en août 1796 à St Géry.
38) Justin Mac Carthy Riagh, fils de Denis (1718-1761) et Christine French,
né le 18 août 1744, décédé à
Toulouse (Haute-Garonne) en 1811, à l'âge de soixante-six
ans.
Comte de Mac Carthy-Reagh (1776), marié en 1765 à (39) Marie
Wimfride TUITE DE TUITESTOWN. Il s’établit définitivement
en France, à Toulouse, en 1773, fut naturalisé français
en 1776 et obtint des lettres reconnaissant son extraction royale. Il
eut droit aux honneurs de la cour en 1777, monta dans le carrosse du roi
et fut autorisé à relever le titre de comte de Mac Carthy-Reagh,
Homme de sciences et de lettres, il possédait l’une des plus
belles bibliothèques d’Europe, tant par le choix des ouvrages
que par la rareté des éditions, la beauté des reliures
et le nombre des volumes. Son hôtel de Toulouse était le
rendez-vous des hommes les plus distingués. D’où :
1/ Denis Joseph (+ jeune), célibataire
2/ Nicolas Tuite (Dublin 19 mai 1769 + Annecy, 3 mai 1833), abbé
de Lévignac, ordonné prêtre sur le tard, le 19 juin
1814, et quatre ans après le roi lui offre l’évêché
de Montauban. Il le refuse et entre chez les jésuites. Remarquable
orateur, connu pour ses prédications et considéré
comme un saint homme. Il maria ses nièces Mac Carthy de Bordeaux.
Mort en voyage pastorale et enterré dans la cathédrale d’Annecy.
3/ Robert, qui suit ;
4/Christine Marie ( 1772-1848);
5/Joseph Charles (+ 1840), célibataire ;
6/ Joseph Patrice (1779 + 18 ), marié en 1818 à Julie POYEN
DE L’ANSE, d’où :
a/ Nicolas Francis Joseph (1833 + 1906), dernier comte de Mac Carthy,
SP.
40) Pierre du Bourg, guillotiné, conseiller au parlement de Toulouse,
fils de Valentin et Elisabeth d'Aliez, né é le 18 avril
1746, décédé le 14 juillet 1794, à l'âge
de quarante-cinq ans.
Il s'est uni avec (41) Jeanne Marie d'Arboussier .
48) Raymond du Cheyron Seigneur Du Pavillon, fils de Jacques Joseph (1694-1769)
et Marguerite de Féletz de Mansac (1700-1774), né en 1727,
décédé en 1791, à l'âge de soixante-quatre
ans.
Chevalier, Seigneur du Pavillon, La Gaubertie, Clermont, Fageole, Le Monnier
(dans la paroisse de Saint Martin des Combes), Le Maine, La Bonnetie Saint
Vincent sur L'Isle et autres places.
Sous-lieutenant au régiment de Picardie, le 19 janvier 1747, lieutenant
le 28 février 1747, il participa à la bataille de Lawfeld
et au siège de Maestricht.
II fut réformé en 1748. II repris son grade de Lieutenant
le 11 mai 1752, il devint capitaine le 24 février 1757. II reçut
deux coups de feu à la bataille de Hartenbeck.
En 1758, il participa à la bataille de Kaefeld où le Comte
de Clermont fut battu par Ferdinand de Brunswick.
Son père le rappela auprès de lui en 1759.
II fit aveu de dénombrement de la terre de La Gaubertie le 15 mai
1767. II rendit hommage pour cette Seigneurie le 18 décembre 1776.
En 1789, il vota avec l'ordre de la Noblesse pour l'élection des
députés aux Etats Généraux.
II se maria avec Catherine de RECLUS de GAGNAC, demoiselle de Cablanc,
née le 4 mars 1751. Le mariage eu lieu le 7 janvier 1771, au Château
de Lespinasse, paroisse d'Isaac.
49) Catherine Du Reclus de Gagnac, fille d'Elie d'Elie de Reclus, Chevalier,
Seigneur et Baron de Gagnac et de Marie Elisabeth de Roche de la Tugue,
née en 1751, décédée en 1833, à l'âge
de quatre-vingt-deux ans.
50) Jean-Georges de Souillac, fils de Jean-Jacques-Joseph (1685-1757)
et Marie de Bonmartin de Beauséjour (1693-1775), né le 13
juillet 1718, décédé à Toulouse (Haute-Garonne)
le 16 avril 1792, à l'âge de soixante-treize ans.
Chevalier, seigneur de Bardou, Bridoire, Monblanc, Sonne, etc ...
II naquit le 13 juillet 1718.
Il épousa (51) Lucresse (Pauline) de Joubert, née à
Montpelier le 6 février 1748, fille cadette de René-Gaspard
de Joubert, chevalier, syndic général du Languedoc et de
Marthe-Madeleine de Cambon.
Le mariage fut célébré à Montpellier le 23
juillet 1771.
Le 23 juin 1773, le marquis de Souillac échangea avec Jean-Jacques
de Boussost, marquis de Bazillac, la seigneurie du Bourg en Quercy, dont
il avait hérité avec son frère François à
la mort, en 1761, de son oncle à la mode de Bretagne Louis Joseph
de Souillac, comte du Bourg, contre la seigneurie de Bridoire en Périgord
plus proche de Bardou.
En 1789, il vota avec l'assemblée de la noblesse de Périgueux.
II est inscrit comme suit parmi les votants pour les députés
de l'ordre « Très haut et puissant seigneur Jean-Georges
marquis de Souillac, seigneur de Bardou, Bridoire, Monblanc,… et
autres places, habitant en son château de Bardou, sénéchaussée
de Sarlat ».
Il mourut à Toulouse le 16 avril 1792.
Pendant la Révolution, la marquise de Souillac et ses quatre filles
se réfugièrent à Toulouse, où elles avaient
des parents les de Cambon. Elles réussirent à s'y cacher
jusqu'à leur dénonciation par le comité révolutionnaire
de Bergerac. La mère et l'ainée des ses filles, mariée
depuis peu furent arrêtées et emprisonnées à
Saint Sernin le 4 juillet 1794. Elles ne furent relâchées
qu'en vendémiaire an III.
Demeurant au 12 rue de l'Orme sec à Toulouse, elle décéda
le 16 juin 1825.
Leur quatre filles furent : Pauline (1773-1859), Georgette (1774-1857),
Eustoquie de Souillac (57) qui épousa François Cheyron du
Pavillon et mourut à la Gaubertie (1775-1855) et Joséphine
(1777-1838).
52) Antoine de Bellot.
Il s'est marié en 1758 avec (53) Charlotte de Ramezay .
54) Joseph Marie de Ségur-Cabanac Chevalier de Saint-Louis, capitaine
de vaisseau de la marine royale, fils de Joseph et Jeanne Marie Le Maistre
(†1780), né en 1744, décédé en 1815,
à l'âge de soixante et onze ans.
Il s'est uni avec (55) Catherine de Basterot (°1750).
56) René de Couhé de Lusignan, fils de François
(1697-1755) et Anne-Marguerite Du Drac, né en 1736, décédé
en 1795, à l'âge de cinquante-neuf ans.
Il s'est marié, à l'âge de quarante-deux ans, en 1778
avec (56) Marie-Sophie Du Bouex de Villemort , née en 1749, décédée
en 1834, à l'âge de quatre-vingt-quatre ans.
58) René Pierre Charles Piet de Beaurepaire, né en 1750, décédé le 23 décembre 1793, à l'âge de quarante-trois ans (59) Sophie Eléonore de Feydau (1746-1793).
60) Charles IV de Vanssay, Marquis de Vanssay, fils de Charles-Louis-Maximilien
(1710-1785) et Marie-Anne Du Rideau de Parpace, né en 1751, décédé
en 1792, à l'âge de quarante et un ans.
Il s'est marié, à l'âge de vingt-sept ans, le 28 avril
1778 avec Marie-Pascale Edme Des Ruaudieres, fille de Philippe-Alexandre
et Catherine Girard.
62) Achille-Pierre de Vanssay.
Il s'est uni avec (63) Louise-Bonne La Fleche de Grand Pré .
Génération VII
72) Jean-Jacques de Rey de Saint Géry, fils de Pierre (1649-1706)
et Anne de Mengaud (1649-1718), né en 1687, décédé
en 1744, à l'âge de cinquante-six ans.
Il fit des études de droit et devint avocat au Parlement en 1706.
En 1710, il devint Conseiller au parlement de Toulouse grâce à
une dispense d’âge. Il épousa en 1724 (73) Marie Anne
de Foucaud (1704-1772) originaire d’une famille de Lisle en Albigeois
(actuellement Lisle/Tarn), bien connue dans la région ; son père
était Jacques de Foucaud, écuyer, et sa mère Dame Marguerite
de Genouillac. Les archives contiennent le dénombrement des biens
des Genouillac datant de 1710. Une sœur de Marie Anne de Foucaud épousa
M. de Pujol, baron de Lagrave qui devint beau frère et ami des REY.
C’est aussi par les Foucaud que les REY sont parents des Toulouse
Lautrec.
En 1728, Jean Jacques de REY, tout en conservant son hôtel de la rue
de la Madeleine à Toulouse où il habitait la plupart du temps,
fit l’acquisition de la Seigneurerie de St Géry et de la baronnie
de Loupiac au Sieur Desmazels, qui l’avait acheté peu de temps
avant à Gilles de La Roque Bouillac.
Cet achat apparaît à travers les archives comme très
compliqué car Gilles de La Roque Bouillac avait de nombreux créanciers
qui devaient être payés par Desmazels, ce que ce dernier n’avait
pas fait.
Jean Jacques de Rey se sentit obligé, à Noël 1728 d’aller
trouver Gilles de La Roque Bouillac à St Géry pour finir de
le payer. Il fût bloqué par la neige à Villemur et quand
il arriva à St Géry, La Roque Bouillac ne voulut pas le recevoir.
Il dut s’en retourner à Toulouse bredouille. L’affaire
fut définitivement conclue au début de l’année
1729, pour une somme de 121 500 livres.
Jean Jacques de Rey et Marie Anne de Foucaud eurent sept enfants vivants
:
. Gertrude (1727-1813) célibataire,
. Clément (1731-1794) qui suit,
. Marie Elizabeth (1732 –1813) qui épousa J. Reynal,
. Pierre (1733 – 1798) Prêtre, dénommé l’Abbé
de Rey qui devint Conseiller Clerc du parlement de Toulouse, exilé,
il mourût à Rome en 1798 ;
Côme (1735-1802) appelé Abbé de St Géry, Vicaire
Général du diocèse de Montauban ; (de nombreuses correspondances
existent entre les deux frères prêtres et leur frère
Clément, qui leur servit une rente et s’occupa de leurs affaires)
;
. Anne Françoise (1737-1822) épouse Raymond, marquis de Palarin,
. Félix (1739 -–1810) dit le Chevalier, Enseigne à 18
ans dans le régiment de la Couronne, fit toute sa carrière
dans l’infanterie, participera à 6 batailles, 1 siège
et 1 assaut. Il fut blessé, fait chevalier de Saint Louis et termina
comme Lieutenant Colonel du régiment d’infanterie de Barrois
en 1791.
La bibliothèque de St Géry est en partie constituée
des ouvrages religieux des Abbés de Rey. En particulier, elle contient
une histoire du parlement de Toulouse dont l’Abbé Pierre de
Rey est l’auteur.
Jean Jacques de Rey eut une très grande activité personnelle
et s’occupa des affaires de ses frères et sœurs : rente
servie à sa sœur Jeanne, épouse Guitard, achat d’une
Lieutenance à son neveu Guitard qui était militaire, tuteurage
de sa nièce Duclos qui épousa Mr. de Polastron.
Les archives conservent de nombreuses lettres de son frère ‘‘Rey
l’aîné’’ et une importante correspondance
d’affaires. En 1716, il acheta le domaine de la Terrasse dans le Consulat
de Baziège.
Après l’achat de St Géry dont Jean Jacques de Rey réalisa
les plans d’aménagement définitifs, il acheta en 1740
des terres à Coufouleux, Giroussens, St Victor et Vertus.
Il suit de près la gestion des terres, des bois, du moulin et les
comptes des métairies dont les archives conservent de nombreuses
pièces. Il utilise le Tarn comme moyen de transport et rétablit
le péage pour les bateaux. Son travail au parlement de Toulouse fut
important, de nombreux documents des archives concernent les travaux du
parlement de Toulouse entre 1720 et 1740.
Jean Jacques de Rey mourut en 1744 à 57 ans en laissant 7 enfants
dont l’aînée Gertrude avait 16 ans et le dernier Félix
5 ans. Il avait confié leur éducation à l’Abbé
Mac Carthy, son ami, chapelain de St Géry, son portrait, un abbé
très laid est à St Géry dans la galerie.
Marie Anne de Foucaud, son épouse a 40 ans lors du décès
de son mari. Elle devint très vite une parfaite gestionnaire de la
succession ; la correspondance qui lui est adressée de 1744 à
1760 montre sa maîtrise des affaires familiales.
L’inventaire de l’ensemble de leurs biens de Toulouse et de
St Géry qu’elle a fait faire fin 1744 début 1745 montre
leur richesse en argenterie, étain, mobilier, vêtements. L’inventaire
montre aussi l’architecture du château de St Géry en
1745. Il avait la forme d’un ‘‘L’’ allant
de la tour ronde à l’Est, jusqu’au centre de la façade
actuelle. Les remparts avaient été abattus et les fossés
comblés.
Marie Anne, veuve Rey acheta le marquisat de Milhars en 1766 pour le donner
à son fils Clément lors de son mariage en 1767.
74) Denis O'Kelly Farell.
76) Denis Mac Carthy Riagh, fils de Justin (1685-1756) et Maria Shee, né
le 21 juin 1718, décédé à Argenton-Château
(Deux-Sèvres) le 3 septembre 1761, à l'âge de quarante-trois
ans.
Écuyer, lord de Spring house
Il s'est uni avec (77) Christine French .
80) Valentin du Bourg, Seigneur de Cavaignes, de Belbèze, de Verdalle,
de Rochemonteix, de Mondoville et de Lardenne, président du Parlement
à Toulouse,
fils de Jean Mathias (1687-1749) et Marie Louise de Quintin de Bouju, né
en 1720, décédé en 1779, à l'âge de cinquante-neuf
ans.
Il s'est uni avec Elisabeth d'Alies, fille de François et Jeanne
de Brunet.
82) Jean Jacques d'Arboussier.
Il s'est uni avec Marie d'Avessens de Saint-Rome .
96) Jacques Joseph du Cheyron du Pavillon, fils de Pierre-Joseph (†1720)
et Jeanne de Vera de La Gaubertie (1656-1727), né à Sarliac-sur-L'Isle
(Dordogne) le 29 mai 1694, décédé à La Dulgarie
le 23 novembre 1769, à l'âge de soixante-quinze ans.
Seigneur du Pavillon, La Dulgarie, La Bonnetie, Saint Vincent sur L'Isle,
le Maine, La Peyronnie
Il s'est marié, à l'âge de vingt-cinq ans, en 1720 avec
Marguerite de Féletz de Mansac (1700-1774).
97) Marguerite de Féletz de Mansac, fille de Charles et Antoinette de Lestrade de La Cousse, née en 1700, décédée en 1774, à l'âge de soixante-quatorze ans.
98) Elie Du Reclus de Gagnac.
Il s'est uni avec Marie-Elisabeth de Roche de La Tugue .
100) Jean-Jacques-Joseph de Souillac, fils de François (°1645)
et Charlotte d'Aubusson (†1714), né à Périgueux
(Dordogne) le 20 août 1685, décédé à Bardou
(Dordogne) le 6 octobre 1757, à l'âge de soixante-douze ans.
Chevalier, seigneur de Bardou, Rouffignac, Beauregard, Monteau et Montblanc
II présenta ses lettres de noblesse pour être reçu page
du roi Louis XIV, et fut agréé le12 août 1699 (à
14 ans). II servit ensuite dans les mousquetaires.
II était Lieutenant-colonel du régiment de Picardie, lorsqu'il
fut blessé au genou le 14 juin 1734 (49 ans) à la prise du
château de Colomo en Italie.
Il épousa en 1717 (32 ans) Marie de Bonmartin de Beauséjour
(229), née en 1693, fille d'Abraham de Beaumartin (458), seigneur
de Beauséjour, ancien officier au régiment de Mellet Cavalerie,
et de Jeanne de Correch de Soussignac, née en 1670 et qui décéda
au château de Bardou en 1756.
II mourut le 6 octobre 1757 et fut inhumé le lendemain dans l'église
paroissiale de Bardou.
Son épouse mourut au château de Bardou le 2 août 1775,
agèe de 82 ans, et inhumée à coté de son mari.
Ils eurent 6 enfants, dont l'aîné fut Jean-Georges de Souillac
(114).
101) Marie de Bonmartin de Beauséjour, fille d'Abraham et Jeanne de Correch de Soussignac (1670-1756), née en 1693, décédée à Bardou (Dordogne) le 2 août 1775, à l'âge de quatre-vingt-deux ans.
102) René-Gaspard de Joubert, fils d'André (1651-1721) et
Louise de Bécherand, né le 21 janvier 1696, décédé
à Toulouse (Haute-Garonne) le 26 novembre 1780, à l'âge
de quatre-vingt-quatre ans.
Il s'est marié, à l'âge de quarante-sept ans, le 21
février 1743 à Toulouse (Haute-Garonne) avec Marthe-Madeleine
de Cambon , fille d'Emmanuel-Louis et Marie de Ferrand, née le 27
décembre 1717.
104) François de Bellot, fils de Robert et Jeanne Marie Brun de
Gadeau, né en 1693, décédé en 1723, à
l'âge de vingt-neuf ans.
Il s'est uni avec Marguerite de Charpentier de Chantereine .
108) Joseph de Ségur-Cabanac , vicomte de Cabanac , baron d'Arsac,
seigneur de Villagrains, de Sainte-Hélène, de la Lande, de
la Brie et de la Tour d'Eyquem
Il s'est uni avec Jeanne Marie Le Maistre (†1780).
112) François de Couhé de Lusignan, fils de Louis (1666-1738)
et Catherine Vizien (1670-1715), né en 1697, décédé
en 1755, à l'âge de cinquante-sept ans.
Il s'est marié, à l'âge de vingt-sept ans, en 1725 avec
Anne-Marguerite Du Drac .
114) Joseph Du Bouex de Villemort.
Il s'est uni avec Henriette Julie Petit de La Guerche, fille d'Alexis Henri
et Renée Julie Le Liepvre, décédée en 1770.
120) Charles-Louis-Maximilien de Vanssay, fils de Charles-Benjamin (1680-1729)
et Marguerite-Louise de Marans, né en 1710, décédé
en 1785, à l'âge de soixante-quinze ans.
Il s'est marié, à l'âge de vingt-six ans, le 24 janvier
1736 avec Marie-Anne Du Rideau de Parpace, fille de Mathurin et Marie-Anne
de L'Estoile .
122) Philippe-Alexandre Edme Des Ruaudieres.
Il s'est uni avec Catherine Girard, fille de Georges (1694-1773) et Marie
Labarre (1708-1768), née à Torbeck le 20 août 1733,
décédée à Conflans-sur-Anille le 21 février
1801, à l'âge de soixante-sept ans.